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Sécurité au Mozambique : risques et conseils pour voyageurs en 2023

Le Mozambique, avec ses côtes idylliques et sa riche culture, attire de nombreux voyageurs en quête d’aventure et de dépaysement. En 2023, le contexte sécuritaire dans certaines régions reste préoccupant en raison de tensions politiques et d’activités de groupes armés. Les incidents de sécurité, tels que les agressions et les enlèvements, bien que généralement localisés, constituent une menace réelle, particulièrement dans les zones rurales et éloignées. Il est donc essentiel pour les aventuriers envisageant de visiter le Mozambique de se renseigner sur la situation actuelle, de suivre les recommandations officielles et de prendre des précautions adaptées pour assurer leur sécurité.

Évaluation des risques sécuritaires au Mozambique

Le Mozambique, cette terre aux mille visages, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins sécuritaires. La province de Cabo Delgado, en particulier, demeure le théâtre d’affrontements et d’attaques orchestrées par l’État islamique au Mozambique, plaçant la région sur la carte des zones à haut risque terroriste. Les provinces de Niassa et Nampula ne sont pas épargnées, avec des incursions djihadistes signalées, quoique moins fréquentes. Dans le sud, la capitale Maputo requiert une vigilance accrue face à des risques de délinquance de droit commun tels que les agressions, le vol à main armée ou encore le car-jacking.

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Même les vastes étendues maritimes du pays ne sont pas exemptes de danger. Si le risque de piraterie maritime reste faible dans le canal du Mozambique, quelques cas isolés rappellent la nécessité d’une prudence maritime. Les risques naturels, notamment les cyclones entre décembre et mars, peuvent entraîner des inondations sévères, impactant tant les infrastructures que la mobilité des personnes.

Abordons le sujet des déplacements terrestres. Le risque routier s’avère significatif, les accidents de la route étant fréquents, exacerbés par l’état précaire du réseau routier. Prenez en compte les conditions de conduite locales, souvent éloignées des standards internationaux, et évitez les déplacements nocturnes, particulièrement hors des villes. Ces facteurs, conjugués, dessinent un tableau complexe où la sécurité au Mozambique requiert une attention constante et une préparation minutieuse.

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Conseils pratiques pour les voyageurs

Avant de parcourir les terres mozambicaines, une préparation soignée s’impose. Les mesures de sécurité doivent être envisagées avec rigueur. En raison de la situation sécuritaire volatile, notamment dans les provinces de Cabo Delgado, Niassa et Nampula, limitez vos déplacements dans ces régions. Pour la capitale, Maputo, une preuve de prudence s’applique ; face aux risques d’agressions ou de vols, soyez particulièrement vigilant après la tombée de la nuit.

L’ambassade de France au Mozambique se tient prête à soutenir ses ressortissants. En cas d’incident, signalez-le sans délai et suivez les recommandations de sécurité émises. Ces directives vous aiguilleront sur les mesures de précaution à prendre dans votre quotidien, comme éviter les déplacements nocturnes et rester attentif à votre environnement immédiat.

Concernant les risques naturels, la saison des cyclones doit être prise en compte pour tout voyage entre décembre et mars. Consultez régulièrement les bulletins météorologiques et adaptez vos plans en conséquence. Les inondations peuvent non seulement perturber vos déplacements mais aussi affecter les infrastructures locales.

Pour ce qui est des déplacements routiers, prudence est le maître-mot. Le réseau routier, souvent en mauvais état, conjugué à des pratiques de conduite locales parfois hasardeuses, augmente le risque d’accidents. Privilégiez les transports organisés par des professionnels et évitez, dans la mesure du possible, de conduire de nuit. Gardez constamment à l’esprit que la sécurité prime sur l’ensemble de vos activités au Mozambique.

Les zones à éviter et celles sous haute surveillance

La province de Cabo Delgado, où le risque terroriste est qualifié d’élevé, reste une zone à proscrire pour tout voyageur. Les attaques nombreuses, attribuées à l’État islamique au Mozambique, font de cette région une poudrière à laquelle vous devez ne point s’approcher. Les forces de sécurité mozambicaines, avec l’appui des forces africaines du Rwanda et de la SADC, y mènent des opérations militaires intensives, rendant toute présence étrangère particulièrement exposée.

Les provinces de Niassa et Nampula, bien que moins touchées par la violence extrémiste, n’en demeurent pas moins sous haute surveillance. Des incursions djihadistes y ont été signalées, imposant une vigilance accrue. Les voyageurs sont instamment conviés à éviter ces zones ou à y circuler avec une extrême prudence, en coordination avec les autorités locales et les consignes de l’ambassade de France.

Maputo, malgré une situation sécuritaire légèrement plus stable, n’est pas exempte de dangers. La capitale mozambicaine est le théâtre de délits variés, allant des agressions aux vols à main armée, en passant par le car-jacking et les enlèvements. Les recommandations sont claires : évitez les déplacements inutiles après la nuit tombée et restez constamment alerte aux signes avant-coureurs de menaces pour votre sécurité personnelle. Les conseils de l’ambassade de France visent à garantir votre intégrité physique en ces lieux à risque.

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Procédures d’urgence et contacts utiles

En cas de situation d’urgence au Mozambique, la réactivité est primordiale. Les voyageurs doivent disposer d’une liste de contacts utiles et connaître les procédures à suivre. Vous devez enregistrer le numéro de l’ambassade de France à Maputo, prête à assister ses ressortissants en cas de nécessité. En présence d’une menace terroriste ou d’une attaque, la consigne est de s’éloigner immédiatement de la zone de danger et de contacter les forces de sécurité mozambicaines ou, en cas d’indisponibilité, les forces africaines du Rwanda et de la SADC qui opèrent dans certaines régions.

La sécurité maritime requiert une attention spéciale, particulièrement dans le canal du Mozambique. Les navires sont invités à se conformer aux Best Management Practices et à s’enregistrer auprès de l’EUNAVFOR, l’opération européenne de lutte contre la piraterie. Cette précaution permet une meilleure coordination en cas d’incident et assure un suivi sécuritaire des traversées.

Les voyageurs doivent prendre conscience des risques naturels, notamment durant la saison cyclonique qui s’étend de décembre à mars. Les inondations peuvent survenir et perturber gravement les infrastructures. Dans cette éventualité, la consultation de sites météorologiques officiels et la mise en place d’un plan d’évacuation d’urgence s’avèrent essentielles. La prudence sur les routes est aussi de mise étant donné le nombre élevé d’accidents graves liés à l’état parfois précaire du réseau routier.